Sur le canal calédonien

du 8 juillet au 17 juillet 2019

29 écluses, 10 ponts tournants et 3 marins d’eau douce

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« Calédonie », c’est l’ancien nom de l’Écosse. Le canal calédonien a été creusé au début du 19ème siècle, Il est long de plus de 96 kilomètres et suit le « Great Glen », une faille géologique qui coupe les Highlands. Son tracé traverse trois grands lacs, le loch Lochy, le loch Oich et le loch Ness, si bien que seuls 35 kilomètres sont de véritables canaux qui comportent 29 écluses et 10 ponts tournants.

 

Lundi 8 juillet

Je suis installé depuis avant-hier sur l’île de Kerrera, juste en face de Oban. Charmante marina  toute tranquille, sur une île champêtre, avec un mini-ferry gratuit, une vedette rustique, pour aller et revenir de la ville toutes les heures, durée du trajet 10 minutes.

Il pleut, on ne peut pas tout avoir.

11h27, je suis sur le quai de la gare de Oban, Gueg et Véro ont atterri à Glasgow et arrivent en train ici, ils ne font que passer, ils prennent le ferry pour l’île de Mull dans une heure : ils vont passer une nuit sur la petite île de Iona, pour rattraper la fois où Gueg était venu ici avec leurs 2 enfants mais sans Véro qui avait des problèmes de santé.

On se pose dans un pub, et ils embarquent sur le ferry pour l'île de Mull d'où ils iront vers Iona.

 

Mardi 9 juillet

Il pleut, il pleut. Je range le bateau, je le prépare pour une croisière de 8 jours à 3.

14h20, Gueg et Véro débarquent du ferry île de Mull-Oban. On part faire le ravitaillement à l’hypermarché du coin, il ne pleut pas, on en profite.

La pluie redémarre juste quand on arrive au bateau. On organise l’espace, les lits, les rangements des sacs.

Nous nous offrons une soirée au restau de la marina, et je mange du « Haggis », la fameuse panse de brebis farcie, grande spécialité écossaise. Je repère sur un mur du restau un pavillon français signé Yves, du « Disciple », passé ici en 2017 ! Yves m’avait envoyé son journal de voyage, et je m’en suis inspiré pour organiser mon tour.

Merci Yves.

Mercredi 10 juillet                              

Debout à 5h30, départ à 6h, marée montante oblige. Nous allons remonter le Loch Linnhe jusqu’à Fort William : le canal démarre juste après, à Corpach.

On s’équipe en cirés complets avec bottes, mais il ne pleut pas, à part quelques gouttes, comme on le craignait. Très peu de vent mais la brume est là, on voit à quelques centaines de mètres. On observe les oiseaux, des guillemots, et on va même voir des dauphins et quelques phoques gris.

Nous prenons notre petit déjeuner en route, les bols bien stables sur la table du carré, le loch est un miroir.

13h, nous arrivons à Corpach, la 1ère écluse est ouverte, le grand jeu démarre !

Gueg et Véro avaient déjà eu l’occasion de s’entraîner au passage d’écluses sur le canal du Nivernais il y a quelques années, mais pour moi c’est une première. Pour eux aussi, d’ailleurs, car nos premières écluses, toutes les écluses montantes en fait, vont être musclées, avec de gros remous.

Nous allons au bureau juste après la 1ère écluse pour payer notre dû, ce qui nous donne l'accès au canal, mais aussi le droit d’utiliser les pontons chaque soir, ainsi que les sanitaires et l’électricité.

Pour nous faire la main, nous passons nos trois 1ères écluses, puis nous allons escalader le Neptune’s Staircase, 8 écluses d’affilée ! Il y a 5 bateaux dans le bief, et pour chaque éclusage il faut compter 20 à 25 minutes.

Assez rapidement nous prenons l’habitude de mettre nos gilets gonflables pour passer les écluses, c’est l’habitude ici, même pour les éclusiers. On respecte les coutumes locales.

Vers 17h30, on arrive en haut de cet escalier d’écluses et on s’amarre au ponton de Banavie, très contents.

Je sors un apéritif spécial, du ratafia d’abricot « Treizour », puis on déguste un poulet grillé-chips, pendant qu’il crachine discrètement dehors.

 

Comment aurais-je pu passer le canal calédonien sans Gueg et Véro ?

Il y a quelques mois, lors d’une conversation téléphonique avec Gueg, je lui propose d’embarquer pour une étape lors de mon périple sur les mers celtiques. L’Irlande ? L’Écosse ? Véro n’a pas d’expériences maritimes, alors tiens, pourquoi pas le canal calédonien ! Le hasard…

J’ai failli arriver seul pour passer ce canal, naïvement, et je ne sais pas comment j’aurais fait, parce que très rapidement nous avons constaté qu’on n’est pas trop de 3 pour passer une écluse !

J’avais préparé des grandes amarres d’une quinzaine de mètres. J’étais à la barre, Gueg à l’avant gérait une amarre, Véro gérait l’autre amarre à l’arrière. Le hasard, toujours lui, a voulu qu’on passe toutes nos premières écluses en première position, tout près de la porte amont, et donc en plein dans les remous ! Mes 2 équipiers avaient à reprendre les amarres au fur et à mesure de la montée et à éviter les embardées du bateau, ce qui s’est avéré musclé ! À la 8ème écluse, Véro en avait plein le dos. Les écluses descendantes, après le Loch Oich, nous paraîtront vraiment trop faciles : pas de remous, pas de soucis !

Remarque importante : tout au long du canal, les « lock keepers », les éclusiers, ont été adorables, prévenants, souriants, attentifs, que ce soient des petites dames ou des gros balèzes genre bikers.

Jeudi 11 juillet

Matinée tranquille. Temps nuageux. Avec Véro, on part faire quelques courses au village qui nous semble tout près. On erre un peu, et on finit par demander des infos à un automobiliste, qui aussitôt nous charge dans sa voiture, et nous pose un peu plus loin à la supérette locale.

On part à 13h30 vers Gairlochie, l’entrée du Loch Lochy.

On démarre par un pont tournant déjà ouvert quand on arrive, puis on enchaîne avec une écluse dont les 2 portes sont ouvertes : le niveau de l’eau est-il très haut ?

Nous arrivons à un pont tournant qui s’ouvre, en bloquant la circulation, pour nous tous seuls.

Et enfin nous passons une écluse, seuls encore. Mais maintenant on est rodés.

Nous nous installons au ponton de Gairlochie, avec l’impression d’être en pleine campagne. Nous avons des voisins en voilier, mais ils nous semblent indifférents à notre présence.

Par moments le vent souffle assez fort, mais pour la 1ère fois nous nous sommes installés dans le bon sens, face au vent, et on peut laisser le bateau ouvert !

On va se balader au bord du canal jusqu'au lac suivant, le loch Lochy. Au pied d’une petite tourelle qui balise l’entrée du canal, on s’installe sur un banc, pendant que des promeneurs se prélassent sur la plage de galets juste en dessous de nous. On en verra même se baigner, mais nous gardons prudemment nos vestes. Au fil de notre promenade on longe une mare couverte de nénuphars. On est cernés par des montagnes dont la cime est pelée et verte, mais dont les flancs sont très boisés, de la forêt cultivée : le bois est visiblement une grosse ressource ici.

Nous avons la chance de voir le Ben Nevis, la plus haute montagne d’Écosse, qui a la particularité d'être la plupart du temps cachée dans les nuages.

Retour au bateau où les canards sont la grande attraction, des « cols verts » très intéressés par les miettes de pain et les épluchures de melon.

Vendredi 12 juillet

Le temps est couvert, mais nous partons quand même faire une balade. Nous longeons à nouveau le canal vers le loch, puis nous partons sur la plage pour découvrir la rivière Lochy qui est le déversoir du lac. On aura souvent l’occasion de voir canal et rivière en parallèle, mais parfois avec plusieurs mètres d’altitude de différence.

Pas de sentier touristique, nous nous battons avec les bosquets, finalement on arrive à un petit barrage électrique, puis nous revenons dans notre coin après avoir visité un charmant cimetière très typique, gazon épais et pierres tombales toutes de travers.

On part à 14h30 après avoir mangé une salade de riz. Génois déroulé et moteur. Le canal calédonien, c’est vent de face ou vent arrière, aujourd’hui une petite brise dans le bon sens nous aide.

Traversée du loch Lochy qui mesure une quinzaine de km de long. On est dans les Highlands, nature assez sauvage, très peu d’habitations au bord de l’eau, encore moins de villages. Nos seules rencontres sont les voiliers comme le nôtre qui traversent l’Écosse et économisent le contournement par les îles Hébrides et les Orcades, et les grosses vedettes habitables de location qui parcourent le canal.

Au fond du loch, nous retrouvons le canal, nous enchaînons 2 écluses, mais la première a ses 2 portes ouvertes.

Juste avant la 2ème écluse nous apercevons un ponton, qu’on avait envisagé de viser en étudiant la carte, mais qui est réservé aux vedettes de location, et c’est leur point de départ pour naviguer vers le Loch Ness.

Nous nous installons après cette écluse. En face, sur l’autre rive, une péniche nommée « Eagle – the Inn on the water » est un pub restaurant, toute la cale est transformée en auberge. De grandes tables de bois sont disposées sur le pont. Le temps est gris mais sec. Gueg et moi allons y boire des bières pression, et Véro commande un cidre à la pression mais elle découvre, très dépitée, que son cidre est plus alcoolisé que nos bières, 4,5° contre 4,2° !

Nous découvrons au bord de l’eau deux petites loutres, très affairées et pas émues par notre présence, qui grignotent un gros saumon échoué.

Samedi 13 juillet

On se prépare à larguer les amarres, mais quelques gouttes se mettent à tomber. On attend 5 minutes, ça se calme, on y va.

Le canal arrive à un pont tournant, juste avant de déboucher sur le loch Oich, le plus petit des 3 lacs traversés, environ 7 km. C’est aussi le point le plus haut du canal calédonien : altitude 32 mètres ! Il est assez étroit, avec quelques bouées ici et là pour ne pas trop s’approcher des berges. Au bout du lac, nous retrouvons notre canal qui commence par un pont tournant, puis plus loin une écluse, puis plus loin encore une autre écluse, et nous arrivons à Fort Augustus. Nous nous mettons au ponton juste avant la descente d’écluses, 5 écluses d’affilée au milieu du bourg.

 

Fort Augustus est un petit village de 500 habitants, mais il a la chance d’être au bord du Loch Ness et d’avoir un escalier d’écluses, 2 bonnes raisons pour attirer les touristes. Les touristes ont bien raison, l’endroit est charmant, et les opérations d’éclusage sont un spectacle toujours renouvelé.

Bien sûr, il y a des gros bateaux à passagers qui proposent des excursions sur le loch Ness, la chasse à Nessie est ouverte toute l’année !

 

Nous explorons le coin, il y a des boutiques à souvenirs, prévisibles ici, Il y a aussi un bouquiniste en plein air, et une supérette où nous faisons quelques courses.

Dans un « take away », une échoppe avec des plats à emporter, nous nous prenons pour le soir fish & ships, haggis et smoked sausage.

Dimanche 14 juillet

Nous avons pris rendez-vous avec les lock keepers, notre passage des écluses est prévu à 8h. Lever à 7 h, avec le réveil.

Depuis hier nous prenons des écluses descendantes, tellement plus faciles, plus simples à gérer !

Et nous avons toujours des lock keepers prévenants, qui tiennent à nous dire qu’on a bien travaillé, que celle-là aussi, on l’a bien passée.

En bas des 5 écluses, il y a encore un pont tournant, et nous nous amarrons au ponton 500 mètres plus loin, tout près du débouché sur le loch Ness.

5 écluses et un pont tournant en à peine une heure et quart, ça nous change de nos premières écluses montantes.

Vers midi, le vent monte, et le clapot du lac commence à entrer dans le canal, on déplace le bateau, on se rapproche du pont tournant, le calme revient à bord.

 

Depuis plusieurs jours le sondeur ne marche pas, et c’est bien gênant, en particulier pour ces navigations en eaux peu profondes. Gueg et Véro vont explorer le coin et je vais en profiter pour passer une partie de la journée à démonter le boîtier du sondeur-speedomètre.

Cette panne ne m’étonne qu’à moitié : quand j’avais pris en main le bateau au Crouesty à la fin du mois d’octobre, ce sondeur-speedo ne savait faire que beep-beep, et ne fonctionnait plus du tout. Touffu, qui m’avait accompagné, avait pris les choses en main : d’abord, dans les « puces nautiques » du salon du bateau d’occasion, le 1000 Sabords, on avait trouvé le même boîtier électronique à un prix dérisoire, apparemment en bon état, à part une des connexions à refaire.

Ensuite, sur la table du carré, Touffu s’était lancé dans le démontage du boîtier du bateau, et un demi-verre d’eau était sorti de cette boîte pleine de composants fragiles ! J’étais résigné, mais Touffu m’avait tout de suite dit que ce n’était pas grave, un bon séchage et ça repartirait. Aussitôt dit, aussitôt fait, et ça a marché !

Il me restait donc un boîtier de rechange.

 

Revenons à Fort Augustus : je démonte le boîtier, et à nouveau il y a de l’eau dedans, moins que la 1ère fois, mais quand même. Mais les choses ne se sont pas arrangées. Je le sèche, mais il ne veut plus marcher.

Je sors mon boîtier de rechange, je branche le fer à souder, et je soude les 5 fils du câble encore bon sur la prise prélevée sur le boîtier HS. Soudures un peu approximatives, je mets du scotch isolant… Tout fonctionne, ou presque : le speedo marche, l’affichage est bien plus net qu’avant, mais en fait le sondeur ne marche toujours pas.

Il y a une alarme de profondeur, je la règle sur 3 mètres, comme ça, pour voir. Je ne pouvais pas le faire sur le boîtier en panne. J’aurai essayé. La vie reprend son cours.

 

5 heures du matin, un petit beep-beep agaçant résonne : c'est dans le bateau ou sur le bateau d’à côté ? J’entends Véro se lever, et dans mon demi-sommeil, j’ai une illumination : Il y a moins de 3 mètres d’eau sous le bateau, et l’alarme sonne, donc ça marche ! « Véro, coupe l’interrupteur du sondeur-speedo ! ».

Pour une raison mystérieuse, le sondeur s’est mis à marcher ! J’ai nettoyé les connexions avec du décapant, ça a peut-être progressivement rétabli des contacts défectueux ? Toujours est-il qu’il marche mieux qu’avant, en effet l’affichage de la profondeur était en pieds (1 pied = 30 cm), et je ne pouvais pas le changer. Enfin j’ai un affichage en mètres !

 

Ce soir on va au restau, le Richmond, sur une terrasse abritée sous un auvent de toile. Toute la journée le temps a été magnifique : grand ciel bleu, mais un petit vent frais nous fait quand même fuir les courants d’air.

2 soupes du jour et une « scullen skink », une soupe au haddock, puis « haggis, neeps & tatties », chicken scallop, lamb.

 

Lundi 15 juillet

Le ciel est bleu, et le vent qui soufflait hier sur le loch Ness est tombé, le petit clapot désagréable a laissé la place à une eau lisse et noire, parfaite pour nous.

10h, on largue les amarres : le loch Ness mesure une quarantaine de km de long, il est large, bordé de forêts et surplombé de belles montagnes.

On croise des voiliers, mais le moteur est de rigueur.

On vise le château de Urquhart, une bâtisse en ruine sur la rive nord du lac. 13h30, on stoppe le moteur et on se laisse doucement dériver au pied du château. On a installé la table dans le cockpit et on mange du poulet grillé avec des chips et de la salade verte. On est en t-shirt, il fait doux, il fait soleil, il n’y a pas une ride sur le lac. Urquhart est un but d’excursion très couru, mais nous n’échangerions pas notre place avec tous les gens qu’on voit sur le gazon autour du château !

On reprend notre avancée, nous arrivons au bout du loch Ness, et vers 16h, nous nous amarrons à Dochgarroch, juste avant la 1ère écluse d’arrivée à Inverness. Nous allons voir le lock keeper, rendez-vous est pris pour demain matin 8h30.

Après une paëlla dégustée à bord, à la tombée de la nuit nous retournons explorer le bord du canal vers la sortie du loch Ness : il y a des déversoirs vers la rivière Ness, et c’est intéressant et inquiétant de revoir le canal sous cet angle : on devinait en passant qu’il y avait un seuil, mais la surface très lisse ne le rendait pas très « lisible ». On est content de s’en être tenu à l’écart. Nous devisons sur les tenants de la théorie de la terre plate, et nous imaginons le bord du monde, là où l'océan s'arrête…

Quand on voit ces éléments du canal, on comprend à quel point ça a dû être un chantier immense, et ça s’est fait avec les moyens techniques de 1820 !

Tiens, on a appris que les français y sont pour quelque chose : Un avantage de ce canal était la protection offerte à la navigation contre les attaques de corsaires français en Manche !

 

Mardi 16 juillet

8h30, nous entrons dans l’écluse de Dochgarroch. 9h30, nous passons le pont tournant de Tomnahurich, et nous approchons d’Inverness, en haut de notre dernière échelle de 4 écluses.

On se met au ponton d’attente, le temps est un peu couvert.

11h, nous passons nos 4 écluses suivies d’un pont tournant.

Et on se met à nouveau sur un ponton d’attente. Notre lock keeper nous annonce que nous passerons notre écluse suivante, « Works lock », à 14h.

À 14h, on entre dans le bief, on est seuls. Le niveau descend, la  porte s’ouvre, mais le pont tournant qui suit reste fermé : le train est en retard, mais nous avons rendez-vous à notre dernière écluse, la sortie vers la mer, à 15h, et nous sommes bloqués dans l'écluse !

On attend, un train finit par passer, le pont ne s’ouvre pas, un autre train passe encore, et enfin le pont tourne ! Nous nous dépêchons d’aller à notre dernière écluse - en fait notre éclusier avait bien sûr prévenu ses collègues qui nous attendaient.

Nous retrouvons la mer, l’eau salée.  Nous filons vers la marina d’Inverness. Amarrés à 16h15. Gueg et Véro commencent à ranger leurs affaires, à faire leurs sacs.

 

Nous partons vers le centre ville, qui est assez loin ; la marina est dans une zone industrielle pas très séduisante.

On repère la gare routière d’où part le bus pour l’aéroport demain matin.

Petit tour en ville, on va vers le château, on longe la rivière.

On s’installe dans la Castle Tavern, où nous serons servis par une jeune française qui porte un t-shirt « Houat else », oui, l’île de Houat !

Au retour, nous assistons à une éclipse de lune. Belle conclusion de cette virée, non ?

Mercredi 17 juillet

Lever 7h, dernier petit déjeuner à 3 à bord, on quitte le bateau à 8h40, j'accompagne mes équipiers à la gare routière.

Véro et Gueg vont passer par Amsterdam, puis Lyon, puis retour sur Grenoble en bus.

 

Salut, mes équipiers d’eau douce.

Tintin et Milou dans une boutique d'Inverness
Tintin et Milou dans une boutique d'Inverness

Le crachin se met à tomber. Je prépare la suite, la descente de la mer du Nord, la côte Est de l’Angleterre, jusqu’à Calais, rendez-vous avec Jérôme le 4 août. Longue route en perspective !

 


                Merci pour la relecture !
Merci pour la relecture !