du 21 au 30 avril 2018

Nous sommes partis 8 jours à bord de TARZ AL LANO avec Béné et Jean : île de Sein, île de Molène par le passage de la Chimère, île d'Ouessant par le chenal du Fromveur, puis l'Aber Ildut dans le chenal du Four, le pont de Terenez au fond de la rade de Brest ; puis nous nous sommes cachés 24 heures dans la marina du Château le temps d'un gros coup de vent. Nous en avons profité pour essayer le nouveau téléphérique de Brest, entre la rue de Siam et le plateau des Capucins. Pour le retour, Camaret, Morgat, et enfin Tréboul où nous avons retrouvé Charlie et Dom qui pendant ce temps exploraient les côtes finistériennes. Ensemble nous avons visité l'enclos de Pleyben, le domaine de Trévarez, mangé des crêpes, et même des couteaux, oui, les coquillages !

A bord de Tarz Al Lano du 2 au 12 octobre 2017 du Port Rhu à Belle Ile

Lundi 2 octobre 2017 : on sort le voilier Tarz Al Lano de son mouillage du Port Rhu, c'est marée haute, on passe la passerelle pour s’amarrer à un ponton de Tréboul, et préparer le bateau, avitaillement, pleins, etc.

Mardi 3 octobre : Dom et Bénédicte partent de Tréboul à 13h30, direction Audierne.

Vent force 2 bon plein, un peu de moteur jusqu’à la pointe du Van, puis courant favorable, des pointes à 9 nœuds ! 2 maquereaux pêchés, mangés le soir avec des lentilles corail, début de cette croisière gastronomique. Belle lune gibbeuse.

Les filles embarquent Did à Ste Evette à 19h30, sur le môle avec sa guitare, après son cours de guitare à la MJC de Douarnenez. Cette guitare va beaucoup nous servir, tous les soirs. Bénédicte a apporté son cahier de chansons, j'ai apporté un carnet de chants, ça y est je commence à avoir de la corne au bout des doigts.

Mercredi 4 octobre : on quitte Ste Evette à 8h. Moteur en baie d’Audierne, On assiste à une scène de chasse, les goëlands plongent en piqué, puis les dauphins arrivent.  Ils viennent nous voir. 13h45, on arrête le moteur pour que Bénédicte plonge sous le bateau, elle enlève les algues entortillées dans l’hélice et le safran, la moyenne tombe !

On arrive aux Glénan vers 16h, après être passé par le chenal des Bluiniers. On prend une bouée dans la « Chambre », au milieu des îles.

Jeudi 5 octobre : La Chambre, départ 8h. Bon vent, on est poussé par les vagues. En arrivant vers la pointe de Pen Men à Groix, les dauphins viennent nous accueillir. On se met au ponton de Port Tudy vers 13h.

On part sur le sentier côtier vers Port Lay ; Belle balade.

On revient dans le bourg, petites courses dont des bonnes crêpes, puis on va boire une bière Guinness chez Ti Beudeff, ancien bistrot mythique des marins de passage, mais où nous sommes tout seuls, tout fout le camp…

Vendredi 6 octobre : départ de Port Tudy à 8h. A la pointe de la Croix, à l’est de l’île de Groix, on est abordé par un bateau Sécurité qui nous déroute vers l’ouest, il y a des exercices de tirs annoncés  jusqu’à midi ; on attend en vain les explosions.

On laisse le phare des Birvideaux à bâbord. Arrivée à Belle Ile - Le Palais à 14h (on dit « Palais » plutôt que « Le Palais »...), on va jeter un œil vers le fond du port, dérive relevée, pas de place, on revient vers l’avant-port, on s’amarre sur un ponton flottant avec accès direct au quai. Le pavage de la cale est remarquable, une espèce de granite feuilleté aligné sur la tranche.

On part à pied se promener vers le bassin à flot, puis on monte à la citadelle, petite virée vers les criques en contrebas du chemin côtier.

On revient vers le bourg, on déguste en terrasse une bière blanche avec une rondelle de citron ; opération cartes postales.

Le soir, pleine lune encadrée par les feux d’entrée rouge et vert du port de Palais.

Samedi 7 octobre : on largue les amarres, on quitte Belle Ile - Palais à 9h30, on marche du feu de Dieu, 6 nœuds et au-delà. Arrivée vers Port Louis, à 13h25 on passe l’entrée du chenal de Lorient, on laisse la balise des Bastresses à tribord. De nombreux bateaux sous voiles sortent en mer. On se met au ponton de Port Louis vers 14h30.

Vers 16h, on se dépêche d’aller au musée de la Compagnie des Indes, dans la citadelle. Beau moment d’Histoire.

Vers 18h, on va boire un coup au bar de la plage, les pieds dans le sable, au pied des remparts. Il fait beau, mais frisquet : on est quand même en octobre, pas de doute.

Le soir, excellent cassoulet à bord.

Dimanche 8 octobre : douches chaudes à la capitainerie, puis Béné part faire des courses, du pain et des huîtres ! On part faire le tour de la rade de Lorient, le port de commerce vide avec ses grandes grues, l’entrée du chenal vers le centre-ville, les carcasses de bateaux de guerre, on contourne l’île St Michel, on passe devant Locmiquélic, puis cap vers le large.

On tire un grand bord vers Groix, près serré, on arrive à Doëlan à 17h15. On fait un tour vers le fond de la ria, puis on se met sur 2 bouées avant-arrière à l’entrée du port.

On gonfle l’annexe, et Did se fait trimballer avec 2 rameuses efficaces. Petite balade, puis on se réconforte avec un Martini-rondelle au café du Port.

Lundi 9 octobre : on quitte Doëlan à 10h. Le capitaine du port est passé un quart d’heure plus tôt pour nous faire payer l’escale : passeport-escale. Objectif rase-cailloux au moteur, pas de vent, temps brouillé, tendance crachin. On visite les rias de Merrien puis Brigneau, enfin on arrive à Port Manech à 12h30, à l’entrée de l’Aven. Baignade prolongée de Béné autour de la tourelle du Roc’h, devant la plage de Port Manech. Marée basse, elle a pied là où on est censé passer en bateau.

Une grosse salade, et on repart de Port Manech à 14h45 – on arrive aux Glénan, le ciel est noir, menaçant, inquiétant. Pas de bouées dans le mouillage de la Pie, alors on va vers la « Chambre » en contournant la perche de la Baleine : plus de bouées dans la Chambre, scandale ! ILS les ont enlevées depuis notre passage il y a quelques jours.

On retourne poser notre ancre dans le mouillage de la Pie à 18h55. On voit arriver le « André Yvette » sous voiles, un beau vieux gréement bleu ciel à voiles couleur cachou arrivant tout droit de Molène.

Mardi 10 octobre : on quitte les Glénan à 9h55 – on a le temps, on va inspecter les mouillages de l’île aux Moutons en arrivant par l’ouest, on photographie les nombreux cormorans se séchant les ailes sur les rochers, puis on va virer devant l’entrée de l’anse de Pouldohan et Port Brenn ; on arrive à Concarneau à 15h05, Did part à son cours de guitare avec la voiture de Dom garée ici depuis 8 jours, couverte de guano, et pendant ce temps Dom et Béné font les pleins d’eau, de gasoil, l’avitaillement, puis le rangement de l’annexe, le décrassage du bateau, et le repérage du resto du soir, ouf !

Apéro à bord avec un doigt de Porto douarneniste, puis soirée moules-frites dans un resto indiqué par la boulangère, pas loin de la Taverne des Korrigans.

Mercredi 11 octobre : on quitte Concarneau à 8h05. On voit au large du pays bigouden des fusées rouges de détresse, Dom propose d’alerter les secours, mais peu de temps après on entend à la VHF l’annonce de la fin des essais pyrotechniques.

Au sud de Lesconil, on passe une bouée sud qui n’est pas sur les cartes, sur la basse de Karreg Pell, nommée ALGO ?  On voit tout près une drôle de zone délimitée par des petites bouées jaunes, un grand espace quadrillé par des petits flotteurs de couleurs différentes, et un bateau de travail : une zone de comptage d’espèces sous-marines ?

(J’apprendrai quelques jours plus tard qu’il s’agit d’une zone de production d’algues).

Sur le canal 16 de la VHF, on écoute des engueulades entre Bernard et Alain, assez drôles. On observe les plongeons des fous de Bassan qui pêchent, et on pêche un maquereau qui devient le soir des rillettes maquereau-yaourt-moutarde-citron, une merveille pour accompagner l’apéro !

Sur un seul bord, on arrive à Ste Evette à 16h45, 36 milles à une moyenne de 4 nœuds, le vent et le courant nous sont devenus favorables après la pointe de Penmarc’h.

Le soir, poulet-petits pois-poivrons, suivi de crème Mont Blanc au chocolat avec des rondelles de banane, un dessert totalement régressif.

Jeudi 12 octobre : matinée relâche, écriture du journal de bord, à 3.

Programme de l’après-midi : on rentre à la maison, Raz de Sein – Tréboul : Bénédicte aimerait aller à sa « répé » de la Fanfare ABS à 21h.

Ste Evette, 14h, grand voile hissée, on quitte le mouillage au moteur. Temps gris, petit vent ; à 14h20 arrêt moteur. Cap 285°, allure bon plein, grand voile à 1 ris, génois à 1 ris, vitesse 6,5 nœuds.

Mauvaise visibilité vers le Raz. 15h30, on se présente devant le Raz de Sein 1h30 avant l’étale de basse mer, mais apparemment on a déjà du courant favorable.

16h30, le Raz est passé les doigts dans le nez. Un cargo passe en sens inverse, voilà qui est inhabituel, les cargos sont censés passer par le « rail », au large.

Cap sur la Basse Jaune, cap 85°. Vent grand largue. A 19h30, on finit par démarrer le moteur, le vent tombe. Amarrage au ponton de Tréboul à 20h05. Bénédicte part en vitesse pour sa répétition, Dom et moi rentrons dormir dans nos maisons.

Vendredi 13 octobre, on se retrouve à bord le matin au ponton, on refait une beauté à Tarz Al Lano, on le dessale, on vide ses coffres.

La passerelle d’entrée dans le Port Rhu est ouverte, on remet notre beau voilier sur son mouillage, en amont du Pont de Tréboul, bien amarré pour l’hiver.

Belle virée, cette croisière d’Automne !

Durant le mois d'Août, j'ai soigné Indeed : sortie d'eau, carénage, peinture sous-marine, vidange ; des visiteurs sont passés, des amis, Agnès et René.

Signature le 21 août 2016, Indeed est parti vers son nouveau port d'attache, Arzal dans le Morbihan, accompagné par les dauphins.

28 août 2016, je suis allé voir Marcel d'ADELCAR à Arzal, on a déjeuné avec Olivier et Annie d'EOLIANE, et aussi avec Yveline qui nous a fait visiter son magnifique GOLD. On a même fait un petit tour tous ensemble à bord d'ADELCAR, on a passé l'écluse du barrage assistés par l'éclusier Antoine !

Début septembre 2016, Marcel m'a invité, nous sommes partis pour quelques jours en baie de Quiberon : Port Haliguen, Sauzon, la Trinité. Beau temps, petit vent, je me suis même baigné !